Si elle est comprise et analysée, l’angoisse peut être un bon moyen d’avancer. L’angoisse est une expérience fondamentale pour l’homme, elle lui permet d’appréhender le sens de son existence face à la mort. Elle peut devenir un véritable moteur, et lorsqu’elle est surmontée, elle est un bienfait qui permet le dépassement de soi. Mais comment vivre avec, la dépasser, et la transformer en tremplin ?
Savoir se remettre en question fait partie intégrante du processus de dépassement de l’angoisse
Il est important de ne pas toujours accuser le monde extérieur, la malchance… Savoir se remettre en question fait partie intégrante du processus de dépassement de l’angoisse. Analyser certains de ses actes qui peuvent retranscrire de vraies peurs ou de vrais désirs est une étape incontournable. Elle peut prendre du temps, mais en s’armant de patience et de volonté, c’est possible.
Enfin, une fois qu’elle est repérée et analysée, l’angoisse est prête à être apprivoisée.
- Libérer sa parole
Certaines personnes ne se rendent même pas compte qu’elles sont angoissées. Comment alors gérer son angoisse et s’en servir pour avancer ? Avouer son angoisse (à soi-même et aux autres) est un bon point de départ. Être à l’écoute de son corps, de ses sensations est très important. Dès le moment où l’on s’avoue qu’il y a un malaise, il est plus aisé de trouver les moyens pour le faire passer.
- Se détendre et se relaxer
On oublie trop souvent de prendre le temps. Nos vies sont remplies, vont à 100 à l’heure, et prendre du temps pour soi est presque devenu mal vu ! Il faut savoir dire stop. Chaque chose (presque) que l’on fait mérite que l’on prenne le temps de la faire. Lorsque l’on est avec quelqu’un, l’écouter vraiment.
- Retrouver le plaisir, l’envie
- Travailler sur soi
Apprivoiser son angoisse nécessite un réel travail sur soi. Le but étant de choisir sa vie au lieu de la subir. Ne plus avoir peur de vivre, ne plus se laisser écraser par l’angoisse (de la maladie, de la mort, de l’échec) mais agir pour prendre soin de soi et donner du sens à sa vie.